vendredi 23 octobre 2009

I Love (you) Paris

Et voilà, notre voyage pour Paris est enfin confirmé par la grande sainteté matriarcale familiale. Le contraire n'aurait pas empêché le départ mais ça m'enlève un sacré poids de stress et de suspens. Faut dire que ça jouait pas mal sur mon moral et mon humeur mais je peux désormais me languir d'y être et quand on a plus d'incertitudes dans l'équation, on aimerait presque cette impatience. En attendant, je n'ai plus qu'à attendre mes congés, soit demain soir dès que je chevaucherai, tel un chevalier en quête de repos, ma monture à deux roues pour y rejoindre notre refuge, loin des soucis, loin de tout, juste elle et moi. Elle, parlons en, une perfection que j'ai l'impression de découvrir jour après jour malgré cette sensation de l'avoir toujours connue. Elle, qui m'apporte ce réconfort, ce bien être, cet amour, cet Amour dont j'ai besoin jour après jour pour rester celui que je suis aujourd'hui (mais je ne vais pas m'attarder sur le sujet, j'en ai déjà parlé). Tout ça pour dire que je l'aime, je t'aime et que grâce à elle, grâce à toi, je suis ce soir apaisé, heureux et impatient.


Cet article reste quand même assez peu intéressant pour celles et ceux qui me lisent car finalement, ça ne vous regarde pas tellement quand on y pense mais d'un autre côté, j'ai ce besoin d'extérioriser tout ça, non pas pour étaler mon bonheur à qui veut mais simplement parce qu'elle me procure tellement que je ne peux pas tout garder en moi (bon lu comme ça, hors de son contexte, évidemment, on pourrait mal se comprendre). En fait, il fallait que j'exprime mon bien être là tout de suite, c'est comme ça, ça se contrôle pas, parce que comme je le disais, je l'aime, j'aime mes ami(e)s (voir conditions), j'aime mes passions, enfin j'aime ma vie quoi. Aller, on va mettre ça dans la case "Billet d'humeur" parce que j'aurais rien de constructif à vous faire lire ce soir, pourtant j'ai pas mal de choses en tête, d'idées d'articles et j'en passe et des meilleurs (ou pas) mais ça sera pour une prochaine fois. Pour l'heure, je vais vous laisser avec une vidéo (au détriment de vous laisser avec un simple lecteur exportable, j'ai pas réussi à la trouver autrement), une vidéo avec une image fixe, c'était ça ou la musique était accompagnée de montages plus kitch à caractère skyblogien les uns que les autres... Une musique qui ne vous concerne même pas d'ailleurs, une musique pour ma chérie, rien que pour elle, une musique qui, je pense, résume très bien cette journée et notre futur séjour à Paris et ce qu'il représente vraiment pour nous...




Oui, c'est du Roch Voisine, mais j'aime Roch Voisine et même que j'assume entièrement (même que je connais toutes ses musiques par cœur d'ailleurs) Parce que Roch Voisine, il m'a longtemps servi de psychologue à un moment de ma vie, ouais ça parait con en le lisant mais ça a été le cas.

mardi 20 octobre 2009

Indiana Jones by Fillow



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Une photo de ma tenue d'Indiana Jones prise par Fillow (un ami dont je vais vous parler dès que je suis en vacances, c'est à dire dans trois jours) lors de la Japan Expo 2009. Ca fait un peu narcissique de balancer une photo de moi comme ça mais c'est surtout pour souligné ou surligné plutôt le talent du photographe. Etant donné que j'ai rien de plus beau à dire que le silence comme dirait l'autre, je vais me taire et attendre impatiemment mes vacances qui n'arrivent décidément pas.

samedi 17 octobre 2009

Kaamelott Livre VI

Ce soir, à 20h40 sur M6, sera diffusé les deux premiers épisodes du Livre VI de Kaamelott... ENFIN ! Je ne vais pas non plus laisser exploser ma joie dans cet article mais en tant que grand fan de la série, l'attente est enfin terminé. Alors bon, pour celles et ceux qui, comme moi, ne regarde pratiquement jamais la télé, je me suis dit qu'une petite annonce en passant ne ferait pas de mal, sait on jamais que vous l'ignoriez. En attendant, je vous mets la bande annonce histoire de faire un article protocolaire:






Voilà, pour finir, je vous laisse avec deux de mes épisodes préférés:





jeudi 15 octobre 2009

Ben, poète journaliste

J'en avais parlé dans l'article de présentation de ce blog, vous présenter quelques uns de mes passionnantes connaissances et surtout ami(e)s, des personnes talentueuses qui ne méritent qu'à se faire connaitre et reconnaitre. Le talent n'est pas inné, le talent s'acquière simplement par la passion de ce qu'on fait, sans passion, il n'y a pas de talent. Il faut d'abord aimer ce qu'on fait pour que le talent s'exprime et j'ai la chance de pouvoir connaître pas mal de personnes qui aiment ce qu'ils font et qui détiennent donc un talent sans pour autant le croire mais le talent n'est pas personnel, il s'exprime à travers l'opinion des autres.

Pour inaugurer cette section du blog, je vais vous parler de la personne peut être la plus dingue que je connaisse mais qui détient un talent aussi important que sa folie, à savoir l'écriture. Benjamin de son prénom, étudiant dans le journalisme, cosplayeur à ses heures très perdues et surtout écrivain dans l'âme. Voilà en gros ce qu'il faut retenir de lui, je ne vais pas non plus vous faire une description physique complète, ce n'est ni important, ni indispensable. Il faut simplement se concentrer sur le fait qu'il sait parfaitement maitriser la langue française, un petit exemple en passant:

Machine Sans Nom

Un baiser n'est pas assez
Pour se nommer amitié.
Deux bisous, ça n'est pas tout
Si ça n'est pas près du cou.
Trois encore, c'est bien pire :
C'est ton corps que je désire.



Un petit poême certe mais je n'allais pas vous mettre un de ces écrits en entier, tous aussi prenant et agréable à lire les uns que les autres. Par contre, je vous invite vivement, je vous incite même à parcourir SA PAGE MyTexte qui rassemble un grand nombre de ses écrits, pour les amateurs de belles paroles et de lecture tout court, ça mérite le détour. 


Enfin voilà, Ben, c'est le genre de personne avec qui on peut parler des heures très sérieusement et délirer les heures suivantes pour tout et n'importe quoi, Ben c'est une pile électrique au rire inimitable et Ben c'est surtout un homme amoureux d'une fille tout aussi passionnante, un homme qui mérite tout le bonheur du monde pour tout ce qu'il peut apporter autours de lui et qu'il apporte surtout à celles et ceux qu'il apprécie (et principalement à celle qu'il aime). Avant de conclure, je vous laisse l'adresse de son BLOG au cas cet article vous donne envie de suivre un petit bout de son quotidien. Ah oui aussi, si vous connaissez quelqu'un, un proche, une connaissance, une annonce, enfin si vous avez une information, un renseignement quelconque à propos d'un job, boulot ou quoi que ce soit en rapport avec du journalisme, du rédactionnel ou tout ce qui pourrait correspondre à son profil, n'hésitez pas à m'en faire part, il cherche un travail pour ses Week End afin d'avoir de quoi sponsoriser ses voyages pour aller voir sa chérie.

mercredi 14 octobre 2009

Gare au lever du soleil




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Photo matinale prise aujourd'hui avant de rejoindre ma chérie devant son lycée, malgré le froid, une photo que je voulais prendre depuis un petit bout de temps maintenant, voilà chose faite. La gare de Carcassonne, notre futur point de départ pour notre nouvelle vie libre, l'espoir naissant avec le soleil, enfin...poésie quand tu nous tiens...

mardi 13 octobre 2009

Chapitre 2

CHAPITRE II






Le transporteur s'arrêta devant le complexe de la garnison impériale du secteur. La nuit venait de tomber mais l'endroit était si éclairé que le lieu semblait avoir été oublié par l'obscurité. Un soldat les firent sortir violemment du véhicule avant de les emmener au baraquement de détention dans l'attente de leur interrogatoire.

Chléa semblait terrorisée mais la colère qu'elle éprouvait envers les membres de l'Alliance Fantôme et amis masquait totalement sa peur. Hole avait affreusement mal à la tête et sa récente perte de connaissance n’avait rien arrangé à son état. Il s’était réveillé alors qu'ils étaient dans un des VLA QH-7 qu'ils avaient initialement prit pour cible le matin même. Il n'avait jamais eu affaire aux impériaux mais le peu qu'il avair entendu leur promettaient de passer un très mauvais moment.


Leur cellule était sombre et glaciale mais cela n'était rien à comparer des autres occupants des cellules voisines. Ils pouvaient y trouver toutes sortes de races allant du wookie au zabrak mais aucun prisonnier n'était humain mis à part eux, une cruelle logique dans un baraquement de détention impérial. Après une petite heure d'attente, un officier, escorté de deux soldats, ouvrit la cellule:



- Vous! Venez avec moi! ordonna l'officier à Chléa.
- Viens me chercher salopard! rétorqua t'elle.
- Chérie, il serait préférable pour notre avenir que tu obéisses, répondit son mari le plus conciliant possible.
- Dépêchez vous! Vous êtes en train d'aggraver votre cas! Ajouta l'homme apparemment très irrité par la résistance de son interlocutrice.
- Aller, vas-y ça ne sera pas long et n'oublie pas...
- Ne t'inquiètes pas, je serai sage, conclut elle avant de sortir de la cellule.

Un des deux soldats prit Chléa par le bras et lui mit des menottes. Malgré le fait que la situation ne semblait pas confortable pour le couple, ils avaient néanmoins la chance d’être détenu dans une petite garnison de campagne, espérant ainsi profiter de cette opportunité pour interagir avec du personnel peu qualifié dans un secteur aussi calme de cette région de Talus. Les pensées de Hole s'interrompirent par la voix d'un bothan à l’allure ébouriffée.

- Eh! Mais c'est que nous avons un humain parmi nous! Que nous vaut cet honneur? Tu n'as pas voulu lécher les bottes de Palpatine?
- Je t'en pose moi des questions! Fout moi la paix espèce de sac à puce! Lança Hole sèchement, ne voulant pas nous apporter plus de problèmes qu'ils en avaient déjà.

- Oh mais c'est que je l'ai vexé! Alors pourquoi tu es là? Moi c'est pour contrebande... ou à cause de mon origine... je l'ignore... continua le bothan plus calmement.
- Je suis content pour vous et puis d'ailleurs, ils ont peut être eu raison de vous coffrer. Toujours la même excuse, l’origine, mais si vous êtes ici ce n’est pas pour rien alors commencez par apprendre à vous la fermer.
- C'est facile de dire ça! Attend que je te retrouve espèce d'enfoiré.
- Si tu veux savoir, je me suis fais chopper avec ma femme dans une embuscade. Tu es content, maintenant laisse moi tranquille…

- Laisse moi rire, combattre les impériaux! Mais rien qu’en te voyant on trouve la situation inédite! renchérit il dans l'histoire d'amuser le bloc de détention avant d’être interrompu par une décharge électrique.

Dix minutes plus tard, Chléa revint de nouveau avec les deux soldats et l'officier. Elle paraissait furieuse mais soulagé. Elle fit un clin d'oeil à son mari avant qu'un des soldats lui demande de les suivre. Après lui avoir mit les menottes, on l'accompagna dans une pièce vierge de tout meuble mis à part une table et deux chaises; Deux caméras complétaient le décor. L'officier s'installa sur une des chaises et les deux soldats quittèrent la salle.

- Asseyez vous! Ordonna l'homme. 

Le nouvel interlocuteur était assez grand mais les rides lui parcourant le visage lui donnaient une stature imposante et dure. Hole s'exécuta sans dire un mot dans l'attente des premières questions. Le stress et la peur commencèrent à l'envahir et les premières gouttes de sueurs parcouraient déjà son visage.

- Nom, prénom. Demanda t-il
- Je m'appelle Hole Hales, j'aimerai vous di....
- Contentez vous de répondre aux questions monsieur Hales! Alors, d'après le rapport, vous étiez accompagné de rebelles dans le but de mener une embuscade envers un chargement militaire. Est-ce bien exact?
- "Accompagné" est un grand mot monsieur, ma femme et moi étions effectivement sur le lieu de cette embuscade mais dans un but totalement différent.
- Vraiment! Expliquez moi monsieur Hales, me demanda l'homme avec un air plutôt moqueur.
- Et bien... c'est un peu difficile à expliquer, nous étions comment dire... en fait nous nous sommes promenés et nous nous sommes comment dire… reposés aux abords de la route dans un lieu plutôt isolé... vous voyez ce que je veux dire?
- Non je ne vois pas ce que vous voulez dire, soyez plus précis monsieur Hales, pourquoi vous êtes vous arrêté? reprit il sur le même ton.
- Nous avons eu une envie...comment la définir...incontrôlable de la part de ma femme et moi.
- Oh je vois, une envie incontrôlable me dites vous? Continua t'il avant de laisser passer un silence de plus en plus inconfortable. Et bien votre femme a été plus directe pour m'expliquer la situation. Donc si j'ai bien compris, vous avez eu un besoin pressant de vous arrêter quand un convoi militaire est passé suivi d'une embuscade par des agents rebelles c’est bien ce que vous essayez de me dire?
- Au sujet de ce qui s'est passé par la suite, j'aurai du mal à vous l’expliquer mais le début est exact effectivement et imaginez notre surprise d’assister à tout ça alors que nous étions au beau milieu de nulle part, conclut Hole avec le plus d’assurance possible.

Sa compagne avait bien raconté la même histoire à l'homme. Une vague de soulagement le parcourut bien que la tâche n'avait pas été aussi facile que prévue. Il était évident pour Hole que ce mensonge n’aurait pas fonctionné si ils avaient été sur Coruscant ou sur toutes autres planètes possédant de grands complexes impériaux. Ils avaient bien mieux à faire avec leur doctrine que de s'occuper d'une affaire d'un couple humain, bien que mêlé à une embuscade rebelle. L'officier reprit son interrogatoire.

- Mes hommes vous ont capturé avec une arme à la main, est-ce bien exact? Pouvez m'expliquer pourquoi? Lui demanda t-il un sourire aux lèvres.
- Voyez vous, dès que j'ai entendu les premiers tirs de blasters, j'ai directement sorti mon arme. C'était un geste purement défensif. Après avoir remis... remis mon pantalon... j'ai attendu que ça se calme mais l'un vos hommes m’a apparemment frappé à la tête laissant ma femme sans défense.
- Je dois avouer que j'aurais fait la même chose mais pour revenir à cette envie, il y a des lieux plus appropriés pour ce genre de choses, continua t-il en reprenant son sérieux. Ce sera tout monsieur Hales, vous allez passer une nuit dans ces locaux avant de vous libérer. Une enquête sera cependant effectuée pour des raisons évidentes que tout cela reste léger pour vous innocenter totalement. Vous devrez donc nous fournir toutes les informations que nous vous demanderons en veillant à bien rester à notre disposition à tout moment si des éléments de l’enquête auraient un lien quelconque avec vous.
- Il n'y a aucun problème, ces rebelles sont partout, cette espèce de vermine... Nous comprenons votre position et surtout la notre qui est des plus délicates, répondit il en le saluant le plus sincèrement possible.

Le soldat posté à l'entrée ramena Hole à sa cellule. Lui aussi paraissait amusé après avoir entendu son histoire. A peine arrivé, Chléa se jeta dans ses bras. Après le départ du militaire, elle éclata de rire:

- Alors comment ça s'est passé? demanda t-elle.
- Tu parles d'une galère, j'ai crus que j'allais mourir de peur.
- Moi je me suis plutôt bien amusé, monsieur Adémir est très sympathique.
- Qui ça? Demanda l'homme surprit par l’énonciation de ce nouveau nom.

- Bah l'officier qui nous a interrogé, reprit elle sur le ton de la plaisanterie.
- Je vois que tu l'as plutôt mis à l'aise.
- Tu me connais, aucun homme ne me résiste. Donc on sort demain et je peux te dire que je n'ai pas intérêt à croiser ces ordures de rebelles, pourtant des amis jusqu’à ce matin, car je pense devenir très agressive.
- Rodda était conscient de notre situation et a prit ce que j’appelle une très mauvaise décision en nous laissant à la merci des impériaux. Je m’occuperai de lui quand l’occasion se présentera. Dans l’immédiat, aussitôt libéré de ce trou pourri on part directement pour Corellia, là bas, je connais quelques personnes qui pourront nous trouver du travail.
- Très bien chéri mais promet moi de ne plus travailler pour la rebellion…Finalement, même si j’ai toujours soutenu leur idée de renverser le régime impérial, ils n’en restent pas moins de sacrés salopards, répondit elle les poings fermement serrés.
- Oui je te le promets. Tu sais dans une guerre, chacun des camps comportent toujours leurs lots de salopards. Enfin bon, il est maintenant temps pour nous de reprendre une vie civile à peu près normale.


La nuit passée dans cette cellule avait été la pire qu'ils avaient pu passer ensemble. Hole ne pouvait pas dire si le pire avait été les ronflements incessants d'un vieux wookie grincheux ou les bruits permanents venant de l'extérieur du bloc de détention mais la seule chose qu'il se souviendrait fut que cette nuit là avait été longue et éprouvante. Le réveil fût très difficile mais le seul fait de savoir qu'ils seraient libre effaçait tout signes de fatigue.
Deux soldats des troupes de chocs de l’Empire firent leur apparition devant la porte de la cellule et les firent signe de reculer. Ils emmenèrent le couple au bureau des renseignements afin de fournir les compléments d'informations utile au bon déroulement de l'enquête. Tout devint clair dans la tête de Hole à présent; Ils avaient été exploité dès le début. Une chose était sûre, plus jamais il ne voulait entendre parler de l'Alliance Fantôme et de ses agents même si il avait conscience de devoir s'y frotter une ultime fois afin de connaître les motivations qui avaient poussé Rodda à les laisser à la merci des impériaux.


Chléa était soulagée d'être sortit indemne de cette affaire mais également furieuse d'avoir été si lâchement trahit.
- J’en ai marre de cette vie merdique! cria t’elle en infligeant un coup de pied dans une pierre qu’elle avait due sous-estimer à la vue de la grimace qu’elle dessina sur son visage.
- Chérie calme toi, nous allons tout recommencer et mener une vie tranquille. Qu’est ce qui pourrait nous arriver de pire franchement? répondit Hole en tentant de relativiser du mieux qu'il pouvait.
- Et nos affaires! Je veux revoir mes affaires avant de quitter cette planète! ajouta t-elle sur le même ton.
- Ne t'inquiètes pas pour ça, je connais quelqu'un qui va nous les récupérer.
- Je te jure que si je revois ces salopards sur mon chemin, je les tue de mes propres mains! Tu entends! De mes propres mains! Et puis j’en ai marre de marcher! renchérit elle en accélérant le pas afin de s’éloigner de la garnison impériale le plus rapidement possible.

- Tu vas t'arrêter un peu de crier comme ça. Ce n'est pas en criant qu'on arrivera plus vite au relais. Conclut il, bien décidé à la calmer une bonne fois pour toute.

Après un retard considérable de la navette, le couple se rendit en ville avant de se mettre en route vers le repère d'une vieille connaissance de Hole, en espérant que ce dernier accepterai la proposition qu'il allait lui proposer.



Ils arrivèrent devant un vieux bâtiment en piteux état faisant étrangement penser à ceux des bas fonds de Coruscant. Après s'être renseigné auprès d'un zabrak empestant l'alcool, leur course mourut devant une porte blindée rouillée par le temps.

- Edgy! Cria l'homme tout en frappant lourdement sur la porte.

- Il n’y a personne! Allez vous en qui que vous soyez! répondit sourdement une voix de l'autre côté de la porte.
- Tu laisserais un vieil ami à la porte?!
- Hales! Tire toi de là et laisse ma porte tranquille!
- Edgy! J'ai du boulot pour toi! Insista t'il sachant très bien comment le faire réagir.
- Du boulot? J’en ai déjà assez en ce moment et les tiens m’ont toujours apporté des emmerdes! Va voir ailleurs si j’y suis Hales!
- Tu veux bien nous laisser entrer! Continua Hole angéliquement.
- Comment ça "nous"?
- Je suis avec ma femme, Chléa, et elle commence vraiment à s'impatienter là.
- Hales, t’aurais dû commencer par là, je t'aurai ouvert! Je ne suis pas le genre à laisser les demoiselles dehors.

Edgy ouvrit et les invita à entrer dans son domaine. L'endroit était très sombre et une odeur de cigare corellien froid flottait dans l’air n’arrangeant en rien l’atmosphère de la pièce.

- Alors Hales! Quel bon vent t’amène chez moi? Toujours avec tes potes rebelles? Tu sais que tu ne peux rien tirer de bon avec eux et crois moi, je te dis ça par expérience. Ils t’exploitent et marchandent comme ce n’est pas permis.
- Justement... On a eu quelques soucis avec eux...
- Vraiment! Tu vois, tu aurais accepté de travailler pour moi dès ton arrivé au lieu de bosser pour eux, tu ne serais pas dans cette galère aujourd’hui.
- Et bien tu vois, en y repensant, j’ai de toute manière bien fait de refuser car je serais surement sur Kessel à l’heure qu’il est... Répondit Hole ironiquement.
- Et voilà! On veut rendre service et c’est toute la reconnaissance qu’on peut avoir de ta part Hales.
- Bon, on n’a pas toute la journée non plus! Coupa Chléa impatiente.
- C’est vrai, bon, j’aimerais que tu ailles voir les gars de l’Alliance Fantôme et que tu leurs raconte une histoire comme tu sais si bien le faire à propos de notre transfert sur une autre garnison impériale. Dis leur que tu es chargé de récupérer mon vaisseau ainsi que nos affaires. Ensuite tu entreposes tout ça dans un hangar et j’irai rechercher tout ça dans la semaine, un jeu d'enfant quoi.
- Hop hop hop! Tu me demandes de garder ton épave et que j’aille voir tes petits copains rebelles! Tu vas m’apporter des ennuis Hales...
- Les crédits iront en conséquence bien évidemment, précisa t'elle.
- Mais pourquoi vous n’y allez vous pas vous même? Relança Edgy.
- Tu es bien placé pour savoir que les impériaux peuvent être très soupçonneux répondit Hole.
- Je sais pas, c’est risqué quand même…enfin bon…après tout…ça marche Hales! Qu'est ce que je ferai pas pour toi hein... Combien tu me proposes?
- Disons 3000 crédits.
- 4000 sinon tu peux aller les voire tout seul. Tu sais en ce moment, les temps sont durs.
- Edgy, arrête de me raconter des conneries! Comme si la contrebande connaissait des bas.
- Tout à fait figure toi! Depuis que le Secteur Corporatif est devenu le centre de la contrebande galactique, nous, pauvres petits négociants corelliens, voyons nos chiffres d’affaires considérablement baisser. C'est la crise Hole. Au fait pourquoi avez-vous des problèmes avec les impériaux? Reprit le contrebandier faussement intéressé.
- On ne t’a jamais appris à être moins curieux? Contente toi de faire ton job et tu auras tes crédits, répondit Hole satisfait.
- Merci beaucoup monsieur Edgy, ajouta Chléa.
- Mais c’est tout naturel mademoiselle.
- Madame! Au fait tu ne connaîtrais pas quelqu’un sur Corellia susceptible de nous filer du boulot?
- Tu sais, Corellia a une multitudes d’entreprises et d’organisations impériales mais en ce qui concerne la rebellion, j'en ai fichtrement aucune idée.
- Donne moi tout ce que tu as, je verrai sur place.
- Je peux toujours te proposer la contrebande. Tu sais, ça marche assez bien là bas…Ok j’insiste pas plus sur le sujet, tu es si expressif par moment Hales, c’est déconcertant. Bon, voilà tous les gars susceptibles de te trouver du boulot. Je te conseille de commencer par rencontrer Sagju.W.Velser, un employé de Rothana Technologies. Il a de bonnes relations un peu partout, il pourrait être utile.
- Merci beaucoup Edgy.
- Oui merci encore pour votre aide, ajouta la jeune femme en lui serrant la main.
- Ca a été un plaisir de vous rencontrer MADAME et de faire affaire avec toi Hole, conclut Edgy en embrassant la main de Chléa.
- Oui, disons ça, un plaisir dis tu? À la prochaine, je te contacte dès mon arrivé sur Corellia pour reprendre nos affaires. Oh j’oubliais! Sors un peu, l’air pur te fera le plus grand bien.
- Dégage Hales.

Le couple quitta le bâtiment crasseux et prit la destination du spatioport le plus proche afin de quitter cette planète qui, de l'avis de Hole, devenait de plus en plus désagréable à son goût et sa femme était sans doute du même avis.


Après quelques longues dizaines de minutes à patienter, la navette décolla et le couple se laissa emporter par les couleurs si spécifiques de la stratosphère avant d'être éblouit par la station Centerpoint brillant de milles feux. Cette station, reliant les axes équatoriaux de Talus et Tralus, était, malgré les apparences, une arme bien plus destructrice que la station orbitale de combat conçue par l’Empire Galactique récemment détruite par la Rebellion. Or mis cette station atypique, le système corellien, d'après les historiens et archéologues, renfermerait bien secrets. D'immenses répulseurs seraient enfouis sur chacune des planètes composant ce système, faisant de lui, un système planétaire totalement artificielle. Une légende populaire pour certains, une réalité pour les plus fantaisistes et une certitude scientifique pour les plus rationnels.


Après deux heures de voyage relativement éprouvant, la navette pénétra dans l'atmosphère de Corellia et Hole vît les premiers buldings de Coronet, la capitale planétaire. Cette mégalopole offrait d'innombrables espaces verts et parcs témoignant de l'attachement certains des corelliens pour la préservation de la nature, une certaine ironie de part leur réputation assez matérialiste et dure à travers la galaxie. Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas été sur cette planète et sa compagne n'y avait tout simplement jamais posé le pied, une raison supplémentaire de s'y installer pour le couple. Rien que les célèbres plages dorées et les nombreuses cantinas, certe moins connues mais tout aussi intéressantes, en valaient la peine et effaçaient tous les soucis des dernières quarante huits heures. L'appareil se posa dans l'une des gigantesques plateformes aérospatiales de la capitale où une foule incalculable allait et venait, témoignant de l'activité incontournable de la planète dans l'ensemble de la galaxie tant au niveau commercial que touristique.


- De l'air! De l'air! Cria Chléa en sortant de la navette.
- Calme toi...Je vais me renseigner à l'accueil et toi tu as cas aller chercher nos baguages, répondit Hole amusé.
- Quels baguages! Si c’est de l’ironie que tu veux faire ce n’est vraiment pas le moment! Lui répondit elle en lui lançant un regard noir.
- De toute façon, on les récupère d’ici quelques jours. Tu as cas trouver une boutique pour t’acheter quelques vêtements en attendant.
- Je n'ai mais vraiment pas la tête à faire du shopping mais vu que je n'ai strictement rien à me mettre... continua t'elle en me regardant comme si j'étais le seul coupable de notre mésaventure. Je ne serai pas longue, à plus tard chéri.

La jeune femme prit la direction du centre commercial le plus proche alors que son compagnon prenait déjà la direction des imposants guichets afin d'obtenir les informations qu'il souhaitait collecter. Il ne lui fallut pas longtemps avant de se raviser à la vue de la file d'attente bondée de toutes sortes d'individus et créatures venant des quatre coins de la galaxie en quête, comme lui, de renseignements. Hole sortit du spatioport et se dirigea vers un petit commerce de proximité se prénommant «Les Délices de Maxmam». Il pénétra dans la boutique, une petite clochette annonçant sa venue, et se dirigea vers le comptoir en balayant du regard les divers étalages exposant des mets plus ou moins savoureux.


- Excusez moi, il y a quelqu'un? Se risqua l'homme ne voyant personne.

- Oui oui j'arrive! Survint une voix rauque d'une pièce voisine. Veuillez m'excuser mais j'ai des petits soucis avec mon datapad, ajouta t'il en rangeant l'appareil.
- Prenez votre temps, c'est juste pour avoir une petite information.
- Que puis je faire pour vous monsieur? Demanda un imposant humain tout en se grattant le ventre.

- Je viens d'arriver sur la planète et je dois dire que je suis un peu perdu. Est ce que, par le plus grand des hasards, vous pouviez m'indiquer un hôtel pas trop cher dans le coin ainsi qu'un concessionnaire de speeders s'il vous plaît?
- Oh bah vous savez, je ne sors pas beaucoup de mon magasin mais je peux quand même vous conseiller d’aller faire un tour au "Corell-Hotel" à trois rues d'ici. Il n’est pas trop cher et on y dort bien paraît il. Pour les speeders, je ne vois pas du tout mais je peux vous faire une proposition. Je n'utilise plus le mien depuis un petit moment donc si vous voulez, je peux vous le céder au prix qui lui correspond car je dois dire qu'il n'a plus toute sa jeunesse, Proposa le commerçant en levant les yeux au ciel.
- Tout dépend de ce que vous me proposez, reprit Hole intrigué.
- Disons 1200 crédits... Lança t'il avant de se raviser. Tout bien réfléchit, je vous le cède pour 1000 crédits étant le caractère encombrant qu'il représente pour moi.
- Tout dépend de son état, j'espère ne pas tomber en panne 100
mètres plus loin.
- Ne vous en faites pas, c'est une affaire. Suivez moi, je vous conduis au monstre.


Le terme utilisé par l'homme pour définir le speeder n'inspirait nullement Hole. Arrivé dans l'arrière cour et malgré le fait qu'il aurait pu être ironique, à la vue du modèle, le terme était finalement bien trouvé. Le speeder en question était un V-35 Courier de la firme SoroSuub. Il était sans conteste le plus bas de gamme sur le marché pour la simple et bonne raison que SoroSuub, initialement spécialisée dans la construction de vaisseaux et engins militaires, voulait entrer dans le marché du speeder civil afin d’augmenter leur chiffre d’affaires en baisse depuis l’apparition de nouvelles firmes beaucoup plus attractives en lançant un speeder familial très pratique et peu coûteux le rendant finalement peu attractif dans une galaxie où, la qualité primait sur le prix. L’engin était rudimentaire mais au prix où il était prêt à lui céder, Hole savait qu'il ne fallait pas s'attendre à une merveille.


Après quelques minutes de réflexion, l'homme accepta l'offre du marchand et il avait hâte de voir la tête de sa femme à la vue de l'engin. Prenant possession du speeder, il reprit la direction du spatioport pour y retrouver Chléa et ainsi partir à la recherche du "Corell-Hotêl". Hole ne s'était pas trompé quant à sa réaction vis à vis du speeder. A sa tête, il avait trouvé une épave volante chez le ferrailleur du coin.

- Mais qu'est ce que c'est que ça Hole!

- C'est notre nouveau moyen de locomotion acheté à un prix tout à fait honorable mademoiselle.
- Oh je vois et tu n'aurais pas pu prendre moins discret? Le jaune attire tellement peu l'œil... Répondit elle en levant les yeux au ciel. Il est tout à fait charmant…Bref, tu as trouvé un hôtel?
- Oui, le «Corell-Hôtel» à quelques rues d’ici, c'est apparemment abordable et confortable à ce qu'on a pu me dire.
- Bon allons y alors car je meurs de fatigue...


A ces mots, le couple se lança à la recherche du dit hôtel dans un speeder qui faisait décidément plus de bruit qu'il n'avançait. Après avoir trouvé l'établissement en question et effectué les procédures de réservation, Hole et Chléa s'effondrèrent sur le lit pour enfin se retrouver au calme. L’hôtel était curieusement silencieux, étonnant pour un établissement à proximité d’un spatioport. Alors que la jeune femme somnolait déjà, son compagnon s'affaira à prendre contact avec celui que lui avait suggéré Edgy, un certain Sagju.W.Velser, un collaborateur impérial travaillant dans la très connue firme impériale Rothana Technologies. A peine eut il composé la fréquence qu'une voix masculine se manifesta.


- Sagju.W.Velser j’écoute.
- Bonjour, je m’appelle Hole Hales, monsieur Keynex m’a
conseillé de vous contacter pour trouver un travail sur Corellia.
- Edgy est toujours vivant! Moi qui croyait qu’il finirait par pourrir dans son trou sur Talus. Oui effectivement, je suis son intermédiaire sur Corellia. Donc, vous voulez du travail, ça ne devrait pas poser de problème mais dans quelle branche exactement? Ecoutez, le mieux serait de se rencontrer. Je vous propose donc un rendez vous ce soir à dix huit heure standard au Corotina, un bar en centre ville, ça vous va? Lui proposa t-il.
- C’est parfait, merci de me consacrer du temps si rapidement.

- Je viendrais avec un collègue histoire de ne pas vous attendre seul.

Hole n’eut même pas le temps de lui répondre qu’il avait déjà raccroché. Il ne lui restait à présent plus qu’à contacter Edgy pour établir au plus vite un rendez vous sur Talus et ainsi reprendre leurs affaires.



- Oui j’écoute! Demanda une voix grave mais caractéristique.
- Salut Edgy, toujours aussi amical à ce que je vois.
- Oh Hales! Quel plaisir de t’entendre! Ca te va comme ça? Bon, j’ai tes affaires et ton épave alors plus vite tu auras tout reprit mieux je me sentirais car j’ai eu quelques ennuis figure toi, des fois je me dis que tu devrais plus souvent m'écouter.
- Quel genre d’ennuis? Demanda Hole surprit.
- Des ennuis qui me font dire que tu devrais vite rappliquer.
- C’est prévu. J’ai contacté Sagju, je le rencontre ce soir donc fixons un rendez vous disons dans deux jours, ça te va?
- Mouais mais pas après car je n’ose plus trop sortir pour l’instant.
- Toi, Edgy Keynex, le dur de tête! Plaisanta l'homme.
- Hales, tu as toujours ce sens de l’humour décapant que j'aime tant... Justement, c’est que ça craint vraiment dans le coin si j'en suis réduit à ne plus sortir!
- Si je peux venir plus tôt je te re-contacte. Bon je te laisse, au plaisir Edgy.
- Ne viens pas sans les crédits!
- Ca ne m’étonne pas de toi vieille canaille, à la prochaine.


Edgy avait fait son boulot et c'était tout ce qui comptait pour Hole. Il savait que son ami contrebandier pouvait gérer de telles situations, il était passé maître en la matière depuis le temps. Tout était planifié et Hole pouvait enfin rejoindre sa femme pour se reposer un peu avant le dit rendez vous qu'il espérait être déterminant pour lui comme pour elle.

Après une petite heure de repos, l'homme se leva discrètement et se dirigea vers la porte quand Chléa se réveilla.

- Chéri, où vas-tu encore?
- J’ai un rendez vous pour un boulot, rendors-toi, je ne serai pas long, répondit Hole en se retournant.
- Ah bon, déjà! Je viens avec toi, j’ai envie de voir à quoi ressemble Coronet.
- Si tu veux mais on ne va pas faire du tourisme, nous allons dans une cantina et je suis pas sûr que cela puisse t’intéresser, ajouta t'il en soupirant.
- Dis tout de suite que tu ne veux pas que je viennes! je viens un point c’est tout! Protesta t’elle en se levant.
- Très bien comme tu voudras, dépêche toi, on nous attend...